Un domaine où la mixité des métiers est en forte progression c’est bien celui de la médecine nucléaire et de la radiologie. C’est une très bonne nouvelle, car la médecine nucléaire vit actuellement un développement considérable, et son avenir est plus que prometteur.

Tout d’abord,  la médecine nucléaire est avant tout une spécialité d’imagerie innovante, qui consiste à visualiser une pathologie ou le fonctionnement d’un organe grâce à l’administration d’un radio traceur au patient. Il existe une multitude de traceurs disponibles, ce qui ouvre cette spécialité à un champ d’application très divers, qui va de la pédiatrie à la pathologie démentielle, en passant par la cardiologie, la médecine interne, la cancérologie… Dans le cas de la radiothérapie interne, le radionucléide est choisi pour l’émission d’un rayonnement béta peu pénétrant qui est absorbé localement par la tumeur que l’on cherche à détruire lire plus. La partie médecine nucléaire englobe et prend en compte, les appareils de radio-diagnostic dentaire, médical, les centres de radiothérapie, curiethérapie, radiologie, les services de scanographie et les plateaux de blocs opératoires, sans compter les cyclotrons produisant des radio-isotopes (lire plus).

On note un fort rajeunissement de la population de ces spécialités et une belle progression des femmes. Si en radiologie, elles sont  actuellement de 35%, avec un âge moyen de 48 ans ( lire plus) en médecine nucléaire, elles sont à 40% avec un âge moyen de 44 ans (voir tableau ci dessous).

Le domaine des technologies nucléaires est vaste et offre de large possibilité aux femmes qui souhaiteraient s’y investir. 

Par exemple, les radiographies et les tomodensitométries ont aidé les médecins dans la première phase de détection du coronavirus. Ce sont de bons indicateurs d’une éventuelle infection. Il est par la suite possible de réaliser si nécessaire des tests plus poussés permettant d’obtenir des résultats définitifs.

Les domaines d’application du nucléaire ne couvrent pas que le champs de la médecine. Les techniques nucléaires sont utiliser pour :

Préserver ou analyser des œuvres dart.  Les objets protégés grâce aux rayonnements ionisants sont aussi divers que la momie de Ramsès II d’Egypte, les iconostases des églises orthodoxes de Roumanie ou les statues de bronze antique de Croatie.

 

 

 

Améliorer nos connaissances en archéologie.  C’est par exemple la découverte d’une cavité inconnue dans la pyramide de Khéops.

 

 

Améliorer la durabilité environnementale et garantir la sécurité sanitaire des aliments, et  la gestion de l’eau, des enjeux  essentiels pour le développement humain, la durabilité économique et la préservation environnementale (lire la suite). Quand il est question d’engrais, l’équilibre est vital : une bonne dose au bon moment permet aux cultures de prospérer. Utiliser des techniques isotopiques pour optimiser l’épandage d’engrais permet de limiter leur impact en tant que contaminant agricole.

D’autres techniques isotopiques permettent également d’évaluer l’érosion des terrains et ainsi déterminer les stratégies de préservation à mettre en oeuvre, ou de gérer le bilan hydrique. L’âge de l’eau peut aller de quelques mois à plusieurs millions d’années. Si l’eau n’a qu’un an, par exemple, cela  signifie que sa réalimentation prend un an et qu’elle est beaucoup plus susceptible d’être affectée par les conditions climatiques et la pollution actuelle. En revanche, si elle a 50 000 ans, il lui faut 50 000 ans pour être réalimentée et elle risque moins d’être contaminée ou touchée par les conditions climatiques actuelles. (lire la suite).

Des domaines variés où l’on manque de femmes, et où pourtant, tout comme les hommes, elles doivent pouvoir apporter leur contribution aux grandes découvertes et à l’évolution des connaissances. Ce XXIè siècle doit relever de grands défis, comme le vieillissement de la population, les menaces sur la biodiversité, ou l’accélération des nouvelles technologies.

 

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