Cet ouvrage, écrit par Didier Quingare, de WiN Normandie, définit le SCOPE du métier de la Sureté Nucléaire, permettant ainsi de : susciter des vocations, contribuer à l’écosystème, outiller des jeunes, participer à la protection de l’environnement et équiper des travailleurs et tout public désireux et intéressé d’élargir ses connaissances sur la culture de la sûreté ».

« La conférence de Paris qui s’est tenue en 2015 a abouti à un accord final signé par près de 200 pays. Du jamais vu jusque-là, cocorico !  une ampleur à la hauteur du défi pour l’avenir de la planète.

Or, les divers débats qui ont eu lieu, les discours des chefs d’État et de gouvernement ont conduit à ce consensus : la grande gagnante de cette conférence est l’énergie décarbonée, pour une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre.

L’énergie nucléaire est décarbonée, recyclable et sans émission de gaz à effet de serre. Le défi de l’industrie nucléaire se situe à trois niveaux :

  • La transformation numérique qui doit permettre d’assurer et de garantir le bon fonctionnement de nos installations nucléaires, pour accompagner la transition écologique en réduisant nos émissions de carbone,
  • Le démantèlement des installations nucléaires et/ou classées pour la protection de l’environnement que comprend les réacteurs, les bâtiments, les usines et les laboratoires,
  • Le stockage des déchets ultimes, soit près de 3,5 % de ceux qui restent après retraitement des combustibles nucléaires usés.

Pou relever un tel défi, il est nécessaire de maîtriser tout à la fois les bases mathématiques, physiques, chimiques et biologiques, éléments essentiels de la radioprotection et de la sûreté nucléaire qui définit l’ensemble des dispositifs mis en œuvre pour la protection de l’humain, des matériels et de l’environnement.

En effet, la sûreté nucléaire constitue le socle de cet enjeu majeur.

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