Une grande enquête a été menée, en 2021, par l’Agence pour l’Énergie Nucléaire de l’OCDE, en collaboration avec WiN France et le GIFEN pour la France, auprès des entreprises qui concourent à la production d’énergie nucléaire : de la recherche à la production, de la conception au démantèlement.

Ces entreprises emploient 220 000 personnes et est le 3ème secteur industriel français après l’aéronautique et l’automobile (source SFEN https://www.sfen.org/energie-nucleaire/panorama-nucleaire/nucleaire-france)

Les entreprises françaises qui ont répondu représentent 37 % de l’effectif total.

Premier résultat :

Un peu moins d’un quart de ces employés sont des femmes (24%).

L’évolution entre 2011 et 2018 (Source CSFN et Sfen) confirme la stagnation à 24 % depuis 3 ans.

Après une progression régulière, la proportion stagne. A-t-elle atteint le fameux plafond de verre ?

Un autre éclairage de l’enquête menée par la NEA en 2021 sur la proportion de femmes dans les métiers des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (STEM) qui représentent 80% des effectifs dans le nucléaire en France, montre que les femmes sont particulièrement sous-représentées dans les positions hiérarchiques élevées.

Il est apparu particulièrement intéressant de se pencher sur la proportion de femmes pour les différentes catégories de l’employée/technicienne à la cadre supérieure.

La part des femmes dans les embauches est très inférieure à 50% dans toutes les catégories en France. Ceci est particulièrement vrai pour les catégories employées/techniciennes et cadres supérieures, ce qui creuse le déséquilibre dès le recrutement.

loading